Une petite planète bleu-vert totalement négligeable dont les habitants – descendus du singe – sont primitifs au point de croire encore que les montres à quartz numériques sont plutôt une chouette idée.
Dans le prologue, Douglas Adams nous présente une planète ridiculement insignifiante ; c'est vrai, quand on y pense, à part la prétention, les humains et leur planète ne montrent rien de bien spécial ou qui mériterait que l'on s'attarde sur eux, ou que l'on discute de la préservation ou de l'imminente destruction de leur planète pour faire passer par là une nouvelle voie rapide spatiale.
Les gens de cette planète sur le point de disparaître n'ont rien à perdre, et sont tous… misérables,
Y compris les possesseurs de montres à quartz numériques.
Ils descendent du singe et regrettent apparemment même le fait d'être sortis de l'océan. Bientôt, ils ne seront plus là pour y penser. D'ailleurs, la dernière belle pensée qu'un représentant de leur espèce a émise, qui sans doute est la pensée la plus importante qu'a eu à émettre leur espèce, va se perdre fâcheusement…
Tout aussi fâcheux : ils n'ont jamais su que c'est 42.
Pauvres petits êtres ! Heureusement, Arthur Dent, dont la maison est sur le point d'être détruite pour que l'on fasse passer par là une nouvelle voie rapide terrestre, sera sauvé par un astro-stoppeur…